De l’absence…En équilibre précaire au bord du vide, il s’agit d’un genre de coupe transversale dans mon travail des quinze dernières années. D’intention subjective, cet éloge du vide apparent pourra évoquer d’autres fins de partie plus universelles…
 





 Quelque chose suit son cours, la formule est empruntée à Fin de partie de Samuel Beckett. Le ton est donné, c’est un genre de labyrinthe photographique où on tourne en avançant de tremblants « Y a quelqu’un ? ».
 
 
Quelque chose suit son cours, la formule est empruntée à Fin de partie de Samuel Beckett. Le ton est donné, c’est un genre de labyrinthe photographique où on tourne en avançant de tremblants « Y a quelqu’un ? ».
Ce projet a connu deux temps. Lors d’une première sélection pour évoquer le flottement d’un tournant de vie délicat, j’ai eu la bonne surprise de retrouver là une sorte de lumière. Des pans de décors, dedans ou dehors, souvent des bons coins, des semblants d’ouvertures, des amorces de, des je-ne-sais-quoi… il y avait là cette beauté de l’infra-ordinaire sur laquelle je m’arrête depuis toujours.
La version originale fut lancée comme une bouteille à la mer éditoriale en 2014. L’écriture de Jean-Louis Baille, elle-même toute en pirouettes et grands écarts risqués entre contemplation et farce, y joue sa propre partition en écho. Hélas aucun des quelques éditeurs contactés ne donnera suite…
Depuis, mon inquiétude s’est déplacée, les clins d’œil à l’état du monde se sont fait plus de place dans une version extended du projet. Je ne laisse pas le spectateur seul face à une planète déserte : au-delà des simples traces, des figures mystérieuses se matérialisent, comme autant d’ouvreuses ou d’éclaireurs…
 
Au-delà…
Le festival Présence(s) photographie m’a demandé une vidéo de présentation. Déjà que l’exercice du face caméra ne m’est pas très familier, ça m’a paru compliqué d’être le seul humain en chair et en os dans ce projet. C’est parti pour 1 minute et 18 secondes de désobéissance (mettre le son)…
 
 





 
Ce projet a connu deux temps. Lors d’une première sélection pour évoquer le flottement d’un tournant de vie délicat, j’ai eu la bonne surprise de retrouver là une sorte de lumière. Des pans de décors, dedans ou dehors, souvent des bons coins, des semblants d’ouvertures, des amorces de, des je-ne-sais-quoi… il y avait là cette beauté de l’infra-ordinaire sur laquelle je m’arrête depuis toujours.
La version originale fut lancée comme une bouteille à la mer éditoriale en 2014. L’écriture de Jean-Louis Baille, elle-même toute en pirouettes et grands écarts risqués entre contemplation et farce, y joue sa propre partition en écho. Hélas aucun des quelques éditeurs contactés ne donnera suite…
Depuis, mon inquiétude s’est déplacée, les clins d’œil à l’état du monde se sont fait plus de place dans une version extended du projet. Je ne laisse pas le spectateur seul face à une planète déserte : au-delà des simples traces, des figures mystérieuses se matérialisent, comme autant d’ouvreuses ou d’éclaireurs…
Au-delà…
Le festival Présence(s) photographie m’a demandé une vidéo de présentation. Déjà que l’exercice du face caméra ne m’est pas très familier, ça m’a paru compliqué d’être le seul humain en chair et en os dans ce projet. C’est parti pour 1 minute et 18 secondes de désobéissance (mettre le son)…
Où et quand ce projet a été exposé. Festival Présence(s) Photographie, Montélimar, 2022. Rencontres photographiques du Trièves, Usine Bombyx, Mens, 2022.
Photos, montage, bande-son : Ernesto Timor.
        

 
				



