About Ernesto Timor

Qui suis-je ? en quelques mots…

 

Photographe-auteur et graphiste, je vis aujourd’hui à Lyon. Mon travail a toujours accordé de l’importance à l’improvisation et à l’écoute : la mécanique optique mise au service et au rythme du sujet, explorant un fil entre la distance respectueuse et le choix de bousculer. Mes sujets de prédilection sont faits de décors à double fond et de figures en fragile équilibre, de quotidien vibrant d’inquiétante étrangeté… Adepte de la séquence et de la narration avec ou sans paroles, je me tourne volontiers vers des restitutions en forme de parcours : accrochages in situ, labyrinthes web, rencontre avec le livre (cette espèce d’espace) ou expérimentations de type film photographique, seul ou avec d’autres comparses plus bruyants que moi.

Mes portraits sont de préférence ancrés dans le territoire (réel ou symbolique) des gens rencontrés, en quête d’une image sans artifice qui parle juste. Je musarde aux frontières du documentaire et de l’imaginaire, aime laisser des portes entrouvertes, offrir des interprétations non univoques.

Pour en savoir plus : téléchargez mon cv (bio, liste complète d’expos et de livres parus).

 
Radio Dragon, la belle radio libre du Trièves et plus encore, m’a fait parler ! Ecoutez l’entretien impromptu au micro de Francis Leblon début août 2022, à l’occasion de mon exposition à l’usine Bombyx à Mens.
 
 

 
Oldies

Cette section donne accès à une sélection d’interviews et entretiens qui datent déjà un peu — non seulement dans le calendrier mais par ce que j’y révèle de moi et de mon rapport d’alors à l’image. Ce n’est pas toujours confortable, mais un petit coup d’œil dans le rétroviseur de temps à autre ça peut aussi être malin…

 

Irregular : Dominique Sampiero passe Ernesto Timor à la question
Couverture du livret
Complexe, risqué, richement illustré, flanqué de ses deux postfaces...

Entretien réalisé début 2013, édité, digéré et postfacé (par l'un puis par l'autre) des mois plus tard. Parti à échanger autour du cycle Les limites nous regardent, je me laisse entraîner sur des terrains bien glissants, cette confrontation est pour le coup une expérience qui passe hardiment les bornes !

Photographier un photographe avec des mots ? Impossible. Avec des silences ? Peut-être. Trop facile. Un photographe, ça ne parle pas beaucoup. Il faut lire entre les blancs. Ou dans le blanc de ses yeux. Il faut regarder ce qu’il dit comme une photo à l’envers, un négatif décentré, étrange, une photo ratée où on peut voir quelque chose apparaître sur le fil mais à contre-jour, image un peu cramée d’âme insaisissable, toujours dans le tremblé précis d’être au monde dans son intimité la plus trouble, ambiguë, au bord de s’enfuir. Au bord du silence. Au bord du miroir.Lire l'intégrale de l'entretien avec Dominique Sampiero

Territoires de l’intime : entretien sur le projet Mon lieu secret
Ernesto Timor sous le feu croisé de Frédéric Bellay (photographe) et Benoît Roux (éditeur)
Couverture de l'entretien autour de Mon lieu secret
Edition à part de l'entretien publié en ouverture du livre
Mon lieu secret, paru en octobre 2013 chez Libel.

Cet entretien, réalisé à Lyon en septembre 2013, figure aussi dans le livre éponyme (éd. Libel, octobre 2013).
Cette édition à part est publiée en avant-première, augmentée de quelques photos pour mieux suivre les échanges !

— Je crois qu’il y a moins de distance chez toi que chez d’autres photographes. C’est particulièrement étonnant dans le cadre de cette ville qui a tendance à en mettre beaucoup, de la distance. Est-ce que ça en a parfois fait une intrusion risquée ?
— Non, j’ai simplement senti que ce serait lent, que les gens d’ici ne s’engagent pas comme ça. Certains ont mis plus d’un an à se décider ! Mais j’ai aussi senti que c’était pertinent, que ça prenait humainement, que c’était porteur d’images fortes. Ce qui n’est pas le cas de tous mes projets, j’en abandonne beaucoup au bord de la route !Lire l'intégrale de l'entretien chez les éditions Libel

C’est bien beau d’être artiste.
Rue 89 Lyon soumet Ernesto Timor à son quizz, édition n°16
Quizz Rue 89 Lyon, juillet 2013
Réédition du quizz Rue 89 Lyon, juillet 2013

Questions-réponses publiées sur le site Rue 89 Lyon en juin 2013, en complément d’un entretien réalisé par Leïla Piazza sur le projet Mon lieu secret. La présente version est illustrée de photographies anecdotiques réalisées en 2012 et 2013 et parues sur les photoblogs Irregular ou Malaxe.

— À quelle personnalité politique pourriez-vous dédier une série de photos ?
— Rions un peu… Disons à Manuel Valls. J’ai beaucoup photographié les territoires rurbains improbables d’Essonne (son fief natal), je photographie aussi par esprit d’exorcisme énormément de clôtures, petites frontières ordinaires et autres attaches, je crois qu’il y aurait là matière à lui dédier une chouette série de douce France cousue de fil barbelé.Lire l'intégrale de l'article de Rue89