Sans la promenade je serais mort.
Robert Walser, La promenade (1917).
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Aux Beaux Arts de Paris, j’ai vu ça, que je reproduis grossièrement, la lentille collée à la vitrine, pour une fois hors contexte. Le contexte, lui, m’a peu parlé : une exposition plutôt élitiste de microgrammes de Robert Walser, sans la loupe l’hermétisme absolu. Et ce que j’ai lu plus tard de cet écrivain suisse jusqu’alors inconnu de moi m’a laissé aussi froid que la neige qui poudroie sur ses poésies. Il m’a fallu de bien grands ciseaux pour garder ci-contre quelques mots de lui qui m’apostrophent. Mais hors contexte justement, tout de ce petit billet me réjouit, du papier rose buvard à l’écriture à la plume en passant par la simplicité amicale de ces mots (pas de lui, tiens), et me re-réjouit pour des raisons toujours plus hors contexte…
Et pour tout vous dire, ce post anecdotique n’était pas conçu pour quitter la bassine à brouillons. Simple exercice pour jouer avec le clavier virtuel nommé Gutenberg, par lequel on compose désormais du contenu, en tous cas quand on s’obstine à écrire autre chose que des tweets, des coms et des like. Mais justement tiens, jouer avec les mots ainsi, « cela m’intéresse vivement »… pas vous ?