Forget me not

Forget me not

Aujourd’hui une redécouverte pas forcément synonyme de dépoussiérage ! Cette série date de 2007, photos furtives alors que j’étais sur un autre sujet et pas censé voir ça. Ça ? Une cour des miracles de la statuaire, autant de christs et de saints que de figures de la république ou autres mythologies ou que de couples en émoi. Je n’avais aucun temps pour l’inventaire, seule l’émotion immédiate a guidé mon objectif.

La fonction de ce hanger se situait quelque part entre la clinique et l’asile : moulages anciens retirés de la circulation depuis des lustres, comme en atteste la fabuleuse poussière, mais aussi statuaire endommagée remisée là en attendant une hypothétique restauration… Au final c’est un incroyable musée de hasard, un bric-à-brac un peu dingue qui évoque les magasins de jouets des contes de fées, là où les créatures prétendument inanimées vivent leur vie dès que l’humain a baissé le rideau…

Mars 2007, près de Paris. Au bonheur de l’agalmatophile.

Les habitués noteront l’arrivée d’un nouveau format d’article, comme affranchi du cahier des charges qui régissait ce blog : pas d’extrait littéraire obligatoire ni de diaporama, juste une classique mosaïque plus adaptée aux galeries sans logique de séquence… et accessoirement cela m’évitera de toujours refouler les images verticales !
Les deux formats d’articles coexisteront désormais, selon l’air du temps : Mots croisés pour les posts à écho littéraire, C’est tout vu pour les autres !