
Vos papiers !
Parisien d’origine, lyonnais en cours d’adoption, de sexe masculin, évidemment plus volubile en images qu’en paroles. Ernesto Timor ne figure pas sur mon passeport, c’est le nom d’artiste que je me suis choisi, ce qui ne suffit pas à faire de moi un schizophrène. Graphiste et photographe indépendant depuis un paquet d’années. Sur mon site Timor rocks !, on trouve d’ailleurs réunis mes travaux graphiques et des travaux photo plus raisonnés, pour ne pas dire « de commande ». Allez-y voir aussi, professionnel ne rime pas forcément avec ennui !
Faire des choses avec moi ?
Bien entendu je propose à la vente des tirages, de format et supports différents selon les photos d’origine… et vos moyens : n’hésitez pas à m’interroger ! Je suis ouvert à toutes sortes de collaborations professionnelles et artistiques, ai des projets plein mes cartons… J’aime toujours bien photographier des inconnu(e)s pour qui poser est une forme d’aventure, de prise de risque, une vraie rencontre quoi (il faut m’écrire si c’est votre cas, on verra quoi/comment !). Et je ne refuse que rarement des commandes de portraits et autres books de comédien(ne)s etc. (présentation sur cette page)…
A la 3e personne du singulier
Court…
« Ernesto Timor privilégie l’improvisation, la mécanique optique mise au service et au rythme du sujet, explorant un fil entre la distance respectueuse et le choix fréquent de toucher au ventre. Ses sujets de prédilection sont faits de lieux hantés et de figures tournées vers leur propre absence, de quotidien vibrant d’inquiétante étrangeté… Adepte de la séquence et de la narration avec ou sans paroles, il se tourne vers des restitutions en forme de parcours : accrochages in situ, labyrinthes web, jusqu’à la rencontre avec le livre, cette espèce d’espace. »
Long…

Pour en savoir davantage, que ce soit par curiosité pure ou parce que vous aimeriez m’exposer, me publier, m’accueillir en résidence (que sais-je ?)… Téléchargez ce dossier (régulièrement mis à jour) : aperçus synthétiques de mes principaux projets exposables, CV et liste des expos passées et même un genre de profession de foi photographique !
Et puis vous pouvez recourir aux produits d’entretien, j’y raconte plein de choses qui m’étonnent moi-même, et il y a plein d’images-échos en bonus !
Brève histoire de ce site.
Pendant 10 ans (merci de ne pas vous moquer des pionniers), Irregular a co-existé avec Trompe-la-Mort. Ce photoblog ne l’a jamais joué journal intime, il a plutôt servi à doter mon site-galerie d’une aile plus souple et spontanée. Ici j’ai publié très souvent quoique sans obligation de régularité, une photo fraichement réalisée ou un inédit que je venais de redécouvrir et de traiter. De l’humeur, du vécu, du clin d’œil, de la poésie quand il y a du vent, de discrets hommages à ceux que je rencontre ou que je lis, en décalage et écho libre sans prétention d’illustration. Ma propre écriture se bornant prudemment à un titre bien peu descriptif et une petite baseline qui précise date et lieu de prise de vue, et sous-titre la chose pour les lecteurs anglo-saxons… et aussi les amateurs de double sens ! Puis j’y ai introduit l’actualité de mes expos ou principales collaborations. 2012-2013 a vu un certain flottement : brève tentation de déporter sur Facebook les publications dans l’instant, histoire d’aller là où sont les gens, mais non c’est trop horrible de s’enfermer là-dedans. Expérience de Malaxe qui fut une contrainte quotidienne implacable de janvier à juin 2013. Septembre 2013 : un genre d’Irregular 3.0 voit le jour, qui devient l’entrée unique vers mon travail personnel, images sans suite ou séquences plus fournies. Trompe-la-mort n’accueille plus rien de nouveau, c’est une vieille machine, quasi un musée, je le laisse encore un moment libre d’accès en tant que réserves pour ceux qui aiment toujours bien s’enfoncer dans les labyrinthes. Pour clore l’année 2014, un grand chantier de modernisation du moteur du site me donne le prétexte de restructurer un peu tout ça : redonner clairement son identité de blog à Irregular, rendre le reste du site plus light et plus ergonomique à la fois pour appréhender mes expos et publications, leur actualité comme le meilleur de leurs traces — et faire des petits tours en Enfer pour ceux que ça réjouit !
Techniquement vôtre.
Pas la peine de m’écrire pour me demander mes mensurations optiques ni la forme de mes pixels, ou de chercher à m’enrôler pour la défense d’un format quelconque. Chacun utilise les outils avec lesquels il se sent à l’aise et cela ne me semble pas matière à érection sectaire. :-) Personnellement, j’ai fait mon deuil de mon agrandisseur et oui je travaille au réflex numérique, Nikon parce que. Cela change un peu la façon de déclencher, cela rend l’expérimentation plus abordable, peut aussi pousser à des boulimies irréfléchies par moments… Les images transitent par un Mac, car c’est une autre de mes fidélités matérielles, où elles sont « développées » ou « tirées » plus que retouchées (garanties sans OGM ni montage contre-nature, je ne conçois pas une photographie qui triche, appelez-moi old school si vous voulez…). Le site actuel tourne quant à lui sur un moulin WordPress carrossé et tuné par moi-même et hébergé avec le reste de mes affaires chez Online. Et hop.