shot: mar 08 | printed: today | unseen beauty, outskirts of paris
« La vie est donc un éternel recommencement. Sploch. Déjà dit.
C’est beau. C’est huilé. C’est atroce.
Car vivre en cercle nécessite des forces colossales afin de ne pas devenir fou sous l’effet de la répétition, à commencer par les fondamentaux : dormir, manger, sploch, dormir, manger, sploch…
L’art de la vie consiste donc à renouveler l’air ambiant, sploch (…) et cela tient à la position de la valve qui est l’orifice de l’imagination.
Chacun gonfle sa vie à l’endroit où son imagination est la plus féconde afin de se mettre le plus à l’écart possible de la folie.
C’est bien cela la vie, non ? Sploch. Se tenir le plus loin possible de la folie sploch. Toutes nos petites forces tendues à l’opposé de l’attraction cosmique du sploch quotidien qui sploch voudrait faire de nous des créatures sploch plates. »— Nouvelles pépites verbales prélevées chez Jean Cagnard, cette fois dans La chambre à air (Conférence astronomique de cuisine
interne par la voie révolutionnaire)