Et je veux jouer à cache-cache et te donner mes vêtements et te dire que j’aime bien tes chaussures et m’asseoir sur les marches pendant que tu prends ton bain et te masser le cou et t’embrasser les pieds et te tenir la main
Alice continue à déchirer les dessins. Alice. — Donne-moi ceux-là. Elle prend plus de dessins. Billy sanglote. — Tout, tout. Tout s’en va. Le bruit du papier déchiré et des sanglots. Billy. — C’est tout ce que j’ai, moi. Mes dessins sur le mur. Le parc et les arbres…
Nous n’avons plus foi en ces êtres surnaturels nés de nos songes ou enfantés par nos plaies, qui suffoquent dès qu’il s’agit de prendre pied en ce monde et profitent du râle qui se forme dans notre gorge pour mourir eux-mêmes.
