« Les ruines n’étaient pas toujours invisitables »

Tu me manques, bougonna-t-il. Nos meilleurs camarades, bougonna-t-il. Ouvriers, paysans, soldats, ruminait-il. Prisonniers. Chanteurs. Commissaires, moines. Il énuméra quelques noms d’une voix tremblante, pâteuse, avec des pauses qui duraient plusieurs secondes ou plusieurs semaines, ce genre d’intervalle. Sa mémoire et ses facultés d’invention fonctionnaient de plus en plus mal. (Terminus…

T’as du feu ?
ou Ceci n’est pas une scène

Lui ou Elle : — Alors oui, c’est quelque chose, c’est plein de pus et c’est là, je sais pas quoi ni pourquoi mais c’est dedans, rognure et vomi, mouille noire, une moule en plein midi, devenue sangsue, grenouille, infection rampante, chatte écrasée, chibre claqué, tu comprends ce que c’est maintenant,…

(…)

Cela fait treize jours, ou deux siècles, ou peu importe, que j’erre dans les pages de Terminus radieux, le dernier Volodine. Il est rare que je résiste au besoin de partager quelques lignes d’un de ces voyages post-exotiques, une fois le livre refermé. Mais là, voici une étrangeté photographique tombée…