Juste un fil d’air
Un jour le roi dans l’eau d’argent Se noya puis la bouche ouverte Il s’en revint en surnageant Sur la rive dormir inerte Face tournée au ciel changeant (Apollinaire, Alcools, extrait de « La chanson du mal aimé ».)
Un jour le roi dans l’eau d’argent Se noya puis la bouche ouverte Il s’en revint en surnageant Sur la rive dormir inerte Face tournée au ciel changeant (Apollinaire, Alcools, extrait de « La chanson du mal aimé ».)
Sur cette inédite ambiguë de l’été dernier, façon roman-photo dans les terrils, voici deux annonces !
Plutôt que de paraphraser cette image et de l’intituler Le vieux fusil ou Les matous sont fatigués ou Autoportrait lapidaire, je m’appuie confortablement sur des mots noirs et étincelants de François Chaffin. Et fraîchement inédits, puisqu’ils sont extraits d’Entretiens avec la mer, texte qui sera porté sur scène conjointement par…
Ma citation culte, qui toujours accompagna expos et projections des Limites nous regardent, prend soudain tout son sel. Puisque précisément la photo ci-contre est fraîchement réalisée aux environs de Saint-Naz’, décor de l’histoire du livre d’où la dite citation est extraite (vous me suivez ?). Comme quoi il est faux…
Une image inédite, dont une grande sœur s’était montrée il a quelques années dans un diptyque des Limites nous regardent. Une de ces redécouvertes animées par le besoin d’exprimer une sensation présente à l’aide d’images d’avant, sans pour autant qu’il s’y glisse la moindre nostalgie. Par exemple, parler de l’attrait…
Comment s’autoportraiturer quand on peine à s’encadrer ? Comment tout montrer quand on a surtout appris à tout cacher ? Comment s’en sortir sans sortir ?
Une image extraite d’un projet qui démarre avec mes amis du Chat perplexe, autour des tailleurs de pierre creusois. Ou du moins ce qu’on peut encore recueillir de leur mémoire, que ce soit par la bouche des derniers ouvriers survivants de cette lointaine époque ou par ce que le paysage…
De TGV retardés en voiture grossièrement défoncée, il faut un peu s’accrocher pour voyager zen ces jours-ci. Et pourtant ça bouge, d’un boulot à l’autre dans pas mal de coins de France et de Navarre et aussi vers du réjouissant artistique : ouverture de l’expo Bis+3 au 59 Rivoli à…
Parfois je me demande si c’est grave d’aimer tellement regarder les paysages par-dessus l’épaule des femmes. Parfois je ne me pose pas de questions et l’image se fait dans une bruissante évidence. Ici une photo matinale aux portes liquides de Lyon (réalisée en marge d’un portrait, sinon classique, du moins…